Devant les étudiants de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la communication, l’Inspecteur des Finances et Chef de Service, Jules Alingete Key, a indiqué que la réalisation des recettes pour 2022 pourrait permettre 10 milliards USD comme prévu par le gouvernement comme prévision budgétaire annuelle.

Lors d’une conférence organisée ce mardi 14 juin, le numéro un de l’IGF a sensibilisé les étudiants de cette institution à s’approprier de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.

Pour lui, seule la lutte contre ces anti valeurs pourrait permettre au pays de sortir de la pauvreté.

” Nous sommes en mesure de réaliser les 10 milliards fixés par le gouvernement comme loi Budgétaire pour l’exercice 2022. Le mois d’avril nous avons atteint 1,5 milliards USD et le mois de mai environ 900 millions USD. Avec ces réalisation, l’objectif fixé sera atteint. En maintenant le contrôle nous pourrons réaliser 15 milliards USD en 2023. Ce qui pourrait approcher les 18 milliards évoqués par le chef de l’Etat dans son programme de gouvernance “, a indiqué Jules Alingete.

Pour lui, il a fallu une méthodologie spécifique pour en arriver là.

” Nous avons commencé par travailler d’abord à l’interne avec les inspecteurs des finances, en améliorant leurs conditions de vie et de travail. Ensuite nous avons sensibilisé ces inspecteurs sur l’importance et la nécessité de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics qui empêche le pays de se développer et qui le maintient par contre dans la pauvreté. Et après les investigations, nous avons ensuite choisi de procéder à la publication de ces rapports. Et nous avons reçu une forte opposition de ces personnes indexées”

Pour Jules Alingete Key, les résultats se font sentir actuellement, grâce notamment à la volonté primordiale du chef de l’Etat de mettre fin à ces pratiques et anti valeurs.

Il a aussi invité les étudiants en SIC, à s’approprier de cette lutte et à ne pas considérer ces détourneurs des deniers publics comme des hommes dignes mais plutôt comme ceux qui veulent maintenir le pays dans l’extrême pauvreté.

La plupart de ces étudiants et enseignants ont affirmé comprendre , après ces échanges, la mission de l’IGF et la nature de son combat avant de promettre leurs soutiens et accompagnement.

Willy Akonda Lomanga