L’assassinat de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, de son chauffeur et de son garde du corps lors de l’attaque d’un convoi de deux véhicules du Programme alimentaire mondial (PAM), lundi 22 février à Kibumba, dans le Nord-Kivu, a soudainement remis l’insécurité dans l’est de la RDC sous le feu des projecteurs de l’actualité internationale.

Les circonstances de l’attaque sont encore particulièrement floues. Plusieurs thèses sont avancées, en particulier celle d’une tentative d’enlèvement qui aurait mal tourné. Le PAM et l’ONU, à qui le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, a demandé “le plus rapidement possible, des réponses claires et exhaustives”, ont d’ores et déjà diligenté des enquêtes en plus de celles lancées par les autorités congolaises.

Dans un entretien accordé au journal italien Il Messaggero, la veuve du diplomate affirme que son mari a été “trahi” par « quelqu’un de proche ». Une personne qui « connaissait ses déplacements a parlé, l’a vendu et l’a trahi », a-t-elle affirmé, sans donner plus de détail.

Ce drame s’inscrit dans un contexte de violences chroniques dans cette région, explique le chercheur Christoph Vogel, qui a notamment travaillé pour le Programme de recherche sur les conflits de la London School of Economics (Royaume-Uni) et l’Université de Gand (Belgique).

Le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), un projet mené en coopération par le Groupe d’étude sur le Kivu et Human Rights Watch auquel participe Christoph Vogel, a publié un rapport qui dresse un inquiétant constat.

Alors qu’en 2019, autour de 130 groupes armés existaient dans le seul Kivu, 122 ont été répertoriés dans toute la zone (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tanganyika) en 2020. À l’inverse, l’intensité de la violence n’a fait que croître sur le même période, de même que le lourd bilan humain.

Dans une résolution début mars, le parlement européen a déploré les pertes de vies humaines et le meurtre de civils innocents, dans la partie Est de la RDC.

Le Parlement européen demande que soit menée une enquête approfondie, indépendante et transparente sur les circonstances entourant ces meurtres.

L’assassinat de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, de son chauffeur et de son garde du corps lors de l’attaque d’un convoi de deux véhicules du Programme alimentaire mondial (PAM), lundi 22 février à Kibumba, dans le Nord-Kivu, a soudainement remis l’insécurité dans l’est de la RDC sous le feu des projecteurs de l’actualité internationale.

Les circonstances de l’attaque sont encore particulièrement floues. Plusieurs thèses sont avancées, en particulier celle d’une tentative d’enlèvement qui aurait mal tourné. Le PAM et l’ONU, à qui le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, a demandé “le plus rapidement possible, des réponses claires et exhaustives”, ont d’ores et déjà diligenté des enquêtes en plus de celles lancées par les autorités congolaises.

Dans un entretien accordé au journal italien Il Messaggero, la veuve du diplomate affirme que son mari a été “trahi” par « quelqu’un de proche ». Une personne qui « connaissait ses déplacements a parlé, l’a vendu et l’a trahi », a-t-elle affirmé, sans donner plus de détail.

Ce drame s’inscrit dans un contexte de violences chroniques dans cette région, explique le chercheur Christoph Vogel, qui a notamment travaillé pour le Programme de recherche sur les conflits de la London School of Economics (Royaume-Uni) et l’Université de Gand (Belgique).

Le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), un projet mené en coopération par le Groupe d’étude sur le Kivu et Human Rights Watch auquel participe Christoph Vogel, a publié un rapport qui dresse un inquiétant constat.

Alors qu’en 2019, autour de 130 groupes armés existaient dans le seul Kivu, 122 ont été répertoriés dans toute la zone (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tanganyika) en 2020. À l’inverse, l’intensité de la violence n’a fait que croître sur le même période, de même que le lourd bilan humain.

Dans une résolution début mars, le parlement européen a déploré les pertes de vies humaines et le meurtre de civils innocents, dans la partie Est de la RDC.

Le Parlement européen demande que soit menée une enquête approfondie, indépendante et transparente sur les circonstances entourant ces meurtres.