En marge de son séjour dans la capitale belge, le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a échangé samedi avec les membres de la diaspora congolaise de Belgique. Au cœur des discussions : la situation sécuritaire à l’Est du pays et les efforts diplomatiques en cours pour mettre fin aux violences qui y persistent.
Le chef de l’État a tenu à réaffirmer sa volonté inébranlable de ramener la paix dans les zones en proie aux affrontements armés. Revenant sur son ouverture au dialogue avec le Rwanda, Félix Tshisekedi a rejeté toute interprétation assimilant cette démarche à un signe de faiblesse.
« La paix des braves n’est pas une faiblesse. Je suis très loin d’être faible. Si aujourd’hui l’on parle de sanctions, de médiations africaines ou de l’implication du Qatar et de Washington, c’est aussi grâce à mes initiatives », a-t-il déclaré devant ses compatriotes, ajoutant attendre « une offre concrète » des partenaires impliqués dans le processus de paix.
Concernant la perspective d’un dialogue national inclusif, le président Tshisekedi a réitéré ses conditions. Il a insisté sur le fait que les discussions devront se tenir uniquement entre Congolais unis contre l’agression étrangère, excluant toute participation des représentants des groupes soutenus par les forces hostiles à la RDC.
« Nous voulons un dialogue entre Congolais patriotes. Ceux qui aspirent à ce dialogue doivent d’abord désigner et condamner clairement l’agresseur. Il n’est pas question de négocier avec des émissaires qui ne défendent que les intérêts des agresseurs », a-t-il martelé.
Le président congolais a enfin exprimé son souhait de voir s’instaurer une paix durable afin de concentrer tous les efforts du pays sur le développement économique et social.



