Olivier Kamitatu, figure politique influente, a récemment exprimé des préoccupations majeures concernant la situation actuelle en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration percutante, il a souligné que “une part croissante du territoire national échappe aujourd’hui à l’autorité de l’État” et que cette situation est aggravée par “des millions de compatriotes” qui remettent en question la légitimité d’un gouvernement qu’ils considèrent comme issu d’une “fraude électorale massive”.

Kamitatu met en garde contre les conséquences potentielles d’un changement constitutionnel, arguant qu’il pourrait sceller le destin de la RDC dans ses frontières héritées de l’indépendance, proclamée en 1960. Cette déclaration soulève des questions cruciales sur l’intégrité territoriale et la stabilité politique du pays dans un contexte où plusieurs régions sont déjà en proie à des conflits et à des luttes de pouvoir.

L’alerte de Kamitatu fait écho à de nombreuses voix au sein de la société civile et des partis d’opposition, qui craignent que les changements prévus ne soient qu’un moyen de consolider davantage le pouvoir en place, au détriment de la démocratie et des droits des citoyens.