Le membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), M. Gérard Bisambu a participé au Café Press Info sur l’accès à l’information et les principes des élections démocratiques et transparentes en RDC, organisé par le Collectif 24, à Kinshasa .
Un cadre d’échanges qui consistait à pousser les parties prenantes au processus électoral à prendre en compte de l’impératif de l’accès à l’information électorale comme gage de succès.
Occasion pour les deux orateurs du jour, à savoir Gérard Bisambu, membre de la plénière de la Ceni, représentant le président Denis Kadima Kazadi empêché, et le député national, Juvénal Munobo, de rappeler à l’assistance composée des journalistes et d’autres acteurs de la société civile, l’importance de l’accès à l’information en période électorale, considéré comme un droit humain fondamental, indispensable à l’organisation, à la gestion et à la conduite d’élections libres, régulières et crédibles. Ce qui, à l’évidence, renforce la confiance du public dans le processus électoral.
D’entrée de jeu, Gérard Bisambu a relevé que l’accès à l’information favorise l’appropriation électorale, mais aussi la transparence des consultations électorales.
“ Il est important lors de la mise en œuvre des opérations électorales que l’information soit partagée. Et la CENI est bien consciente de cette obligation”, a-t-il indiqué, avant de poursuivre : “ Nous à la CENI, nous sommes déjà assez sensibles à cette question étant donné que, le président Denis Kadima, fort de son expertise, a instruit son équipe pour la mise en place de ce mécanisme, gage de la transparence électorale. C’est pourquoi si vous lisez notre feuille de route, vous trouverez que toute opération envisagée, est toujours précédée par un cadre de concertation ”.
Pour ce membre de la plénière de la centrale électorale, il est impérieux que ces genres d’initiatives se poursuivent afin de permettre aux différentes parties prenantes aux élections, à avoir une idée claire sur le processus en cours.
“ Nous sommes en train de planifier d’autres cadres de concertation assez efficaces pour les opérations en cours, de manière à ce que le contact avec la Ceni soit tout à fait permanent et qu’autour de ce cadre de concertation, nous ayons des échanges pouvant permettre de recueillir les avis des parties prenantes”, conclut-il.