Un incident tragique a eu lieu le samedi 21 décembre dans le territoire d’Irumu, entraînant la mort d’un civil et des blessures chez quatre soldats des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi qu’un soldat de l’armée ougandaise. Cet accrochage, survenu lors d’opérations conjointes contre les rebelles des ADF, a été causé par une confusion regrettable entre militaires.
Selon des sources d’activistes des droits humains, des soldats en patrouille ont été pris pour des ennemis par leurs camarades, entraînant une panique généralisée. À Idohu-Centre, sur la route Komanda-Luna, des militaires FARDC et UPDF encadraient des civils engagés dans des travaux communautaires de nettoyage, connus sous le nom de « Salongo ». Ils ont été surpris par un groupe armé qui revenait d’une patrouille de reconnaissance dans la forêt.
Confondus avec les rebelles des ADF, ces soldats ont ouvert le feu sur leurs collègues, provoquant un échange de tirs. Au terme de ce regrettable incident, un civil a été tué par une balle perdue, tandis que quatre soldats FARDC et un militaire ougandais ont été grièvement blessés.
Christophe Munyaderu, représentant de la Convention pour le respect des droits humains/Irumu, a rapporté que la situation s’est calmée en soirée, après avoir semé la peur parmi la population locale. Le colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations Usujaa, a promis de fournir plus d’informations sur cet incident dans un avenir proche.
Les forces congolaises et ougandaises mènent des opérations conjointes contre les ADF dans cette région depuis plusieurs mois, cherchant à stabiliser une zone marquée par des violences récurrentes.