Dans une vidéo largement partagée dans les réseaux sociaux ces derniers jours et ayant suscité diverses réactions dont celles d’Abraham Luakabuanga de la presse présidentielle et de Georges Kapiamba de l’ACAJ appelant à ce que justice soit faite, le Ministre Christian Mwando Nsimba Kabulo alors député, accusait l’ancien Premier Ministre Ilunkamba, son Ministre de Budget Mayo Mambeke et celui des finances Sele Yalaghuli d’avoir détourné 650 millions USD.

Les réactions qui n’ont pas laissé indifférente la justice congolaise. A en croire un document qui est parvenu à la rédaction de 24sur24.cd, le Procureur Genéral près la Cour Constitutionnelle , Mukolo Nkokesha Jean-Paul, a invité le Ministre du plan, Christian Mwando Nsimba Kabulo, au Parquet près la Cour Constitutionnelle afin d’apporter la lumière sur les allégations contenues dans cette vidéo pour éventuellement ouvrir une enquête.

Rappelons que dans un communiqué publié ce vendredi 21 mai 2021, le Cabinet du Ministre d’État en charge du Plan Christian Mwando KABULO avait expliqué que les propos de l’ancien député ont été sortis de leur contexte : « La cellule de communication rappelle que ces propos du Ministre ont été tenus en son temps à l’occasion de la présentation du premier budget du gouvernement Ilunga ilunkamba devant la plénière de l’Assemblée nationale, alors lui-même siégeant en qualité de Député National », avait souligné le communiqué.

Abondant dans le même sens, le service de communication de l’ancien Ministre des finances, également visible dans la fameuse vidéo, avait aussi corroboré ce que souligne le communiqué du cabinet de Christian Mwando :
« Un certain Matthieu Muboyayi, non autrement identifié, s’est servi d’une vieille vidéo pour accuser, via Facebook, l’ancien Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba ainsi que ses ministres des Finances Sele Yalaghuli et du Budget Jean Baudouin Mayo d’un détournement d’une bagatelle somme de 650 millions de dollars. Une infox, un cas de cyber criminalité », a affirmé le service de Communication de Sele Yalaghuli.

Notons par ailleurs qu’il en va de la responsabilité des Ministres et gestionnaires actuels de savoir que les actes posés pendant l’exercice de leurs fonctions peuvent à tout moment les rattraper.

La rédaction