Jacky Ndala, ancien journaliste, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, aujourd’hui président du Mouvement de réveil et de prise de conscience (MRPC) est cité à comparaître ce mardi 5 novembre devant le tribunal de Paix de Kinshasa/Kinkole. La citation directe émane de la République Démocratique du Congo, lui a été adressée, le 1er novembre 2024. Il est reproché ce collaborateur de Moïse Katumbi d’avoir affirmé qu’il a été violé en 2022 alors qu’il était en détention au siège de l’Agence nationale de renseignements (ANR). « Je suis dans l’obligation de rompre le silence ! Je le fais pour de nombreux Congolais qui sont peut-être passés par là », avait-il révélé sur les réseaux sociaux.
À en croire la République, ces déclarations sont fausses et constituent une infraction de propagation des faux bruits, et causent énormément préjudice. C’est ainsi que la République demande au tribunal de condamner le prévenu au maximum de peine prévue par la loi et 1000 dollars USD de dommages-intérêts.
La révélation de ce viol a été récemment relayée sur les réseaux sociaux par Denise Mukendi Dusauchoy, une ancienne candidate à la députation nationale.
Dans cette vidéo, l’influenceuse Denise Mukendi détaille son implication dans le traitement inhumain qu’avait subi Jacky Ndala lors de sa détention dans le cachot de l’ANR. « On t’a violé par-derrière. Tu es resté maboul. Tu es devenu une femme. Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. ». Ces propos choquants ont suscité moults réactions dans l’opinion.
Le ministre d’État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, avait dans la foulée, ordonné l’ouverture d’une enquête sur ces révélations et instruit le parquet et l’Inspectorat général de la police judiciaire des Parquets d’ouvrir une instruction sur cette affaire, demandant au passage à Jacky Ndala de fournir des preuves supplémentaires, y compris un certificat médical relatif au viol qu’il aurait été victime.
En fuite, l’influenceuse Denise Mukendi a été arrêtée au port Brazzaville et extradé à Kinshasa pour être entendue par la justice.