C’est depuis 10h de ce mercredi 4 septembre que la population de la commune de Kimbanseke dans le quartier Kamboko sont interdits de vaquer librement à leurs occupations par peur des affrontements entre deux camps des bandits urbains appelés communément Kuluna.

C’est à cause d’un conflit non justifié des deux camps des bandits qu’a produit cet affrontement. Les uns qui se font appelés les arabes, et les autres se font appelés les congolais. La police confuse de son rôle s’aligne derrière les bandits pour affronter l’autre camp des bandits avec notamment la police de l’autre camp.

Par manque des munitions, la police du camp adverse prend fuite et abandonne la population à son propre sort.

Les habitants de ce coin de la capitale congolaise contraint de rester à la maison se plaignent et demandent des solutions aux autorités compétentes.

La police qui est sensé protéger la population et leurs biens, s’aligne derrières les bandits pour semer le trouble. Inquiet de la situation, la population crie très haut.

«Ce phénomène kuluna tourmente la population, traumatise les petits enfants. C’est chaque jour qu’ils s’affrontent. Si tu es de camp des congolais, tu ne peux pas traverser vers le camp des arabes. Les policiers de là viennent avec leurs kulunas pour s’affronter avec ceux de chez nous et leurs policiers. Vu que la pression était très forte nos policiers ont pris fuite, et nous ont abandonnés. » Nous dit un habitant.

Les autorités civiles tant militaires de la ville contraints d’intervenir pour sauver la population, puisqu’il s’agit de la vie humaine qui est mis en danger. Lors de ces affrontements, y’a des pertes en vie humaine et plusieurs personnes blessées.

« Nous demandons aux autorités de toucher aussi notre problème. De nous mettre un poste de police avec des policiers matures pour nous sécuriser. Les policiers qu’on envoie ici, ne font arrêter les jeunes sans infraction au lieu d’arrêter les kuluna. Et quand on t’arrête, c’est près de cent mille que tu dois payer pour ta libération. Nous avons aussi besoin d’être sécuriser comme les enfants des ministres.» a déclaré Jeancy Belesi, habitant de ce coin et étudiant de la haute école de commerce.

Le peuple pleure et demande l’implication directe du chef de l’état Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour l’éradication totale de ce phénomène.

Bienvenu Ngalala (stagiaire UNISIC)