Les rebelles du M23 soutenus par l’artillerie et les militaires de l’armée Rwandaise ont attaqué les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) de Bigega 1 et 2 situés à plus au moins 5 kilomètres au Sud-est de Bunganga, Premidis et Bugusa en territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu ce dimanche 12 juin dans la matinée.

C’est ce que révèle un communiqué des FARDC parvenu à la rédaction 24sur24.cd.

La même source indique que l’armée rwandaise avec leurs alliés du M23 avaient pour objectif d’asphyxier la ville de Goma et faire pression sur le gouvernement congolais, selon les FARDC.

A en croire le général de brigade, Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint de l’armée congolaise, « le Rwanda et ses terroristes du M23 ont trouvé en face les FARDC prêtes et déterminées à sauvegarder l’intégralité du territoire national et à barrer la route à ces agresseurs du pays. »

Tout en déplorant la mort du major Éric Kiraku, officier de sécurité du général major Cirimwami Peter, commandant du secteur opérationnel Sukola 2, qui conduit les opérations sur terrain, tué dans une embuscade tendue sur la route qui mène vers Bunagana, les FARDC affirment avoir mis en déroute les agresseurs qui, dans leur débandade, ont laissé derrière eux plusieurs morts.

Notons que dans ces opérations, les Forces armées de la République Démocratique du Congo ont bénéficié de l’appui feu aérien de la MONUSCO.

Depuis le mois d’avril de l’année en cours, de violents combats opposent l’armée congolaise du groupe “Mouvement du 23 mars” (M23), ancienne rébellion tutsi, défaite par l’armée congolaise en 2013.
Cette résurgence a alimenté les tensions entre la RDC et le Rwanda voisin. Le gouvernement de Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23, ce que dément Kigali.

Cephas Kabamba