La République du Rwanda rejette en bloc les accusations portées contre elle par la République démocratique du Congo, en ce qui concerne sa présumée implication dans les attaques des rebelles M23 signalées depuis le lundi 28 mars 2022 dans plusieurs villages du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Dans un communiqué rendu public ce mardi 29 mars, dont une copie est parvenue à notre rédaction, le gouverneur rwandais de la province de l’Ouest porte à la connaissance de l’opinion que les RDF ne comptent aucun membre dont les noms figurent dans le communiqué de lu par le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Le pays de Paul Kagame indique que les deux noms ont été mentionnés par la délégation militaire et de renseignement congolaise lors de la réunion bilatérale des équipes conjointes de renseignement RDC-Rwanda tenue le 25 février 2022 à Kigali.
Pour la partie Rwandaise, la RDC devrait, à la place de porter de telles accusations, activer le mécanisme de vérification dans le cadre de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des grands lacs) pour vérifier ces allégations.
Ce communiqué du Rwanda intervient après que l’armée congolaise a confirmé avoir arrêté deux militaires de Rwanda defense forces (RDF), l’armée rwandaise, qui soutenaient les rebelles du M23 dans les dernières attaques enregistrées la nuit du dimanche à ce lundi 28 mars contre ses positions à Tchanzu et Runyonyi, en territoire de Rutsuru (Nord-Kivu).
