Et si le président ougandais, Yoweri Museveni se contredisait par ces parles? La question mérite une attention particulière.
Condamné à indemniser la République Démocratique du Congo à la hauteur de 10 milliards dollars américains, par la cour internationale de justice en 2005, pour les pertes subies durant son occupation entre 1997-2003,sur le sol congolais, voici que l’armée ougandaise est autorisée de manière officielle par Félix Tshisekedi à entrer sur le territoire national au motif d’apporter son soutien aux FARDC dans la lutte contre les ADF, auteurs des attaques de kapala.
Sur France 24, le président ougandais parle d’une erreur de participer aux guerres des autres.
” C’est une erreur de participer aux guerres des autres, nous avons mené beaucoup de guerres, nous avons combattu pour nous même, nous n’avons jamais demandé à personne de venir combattre pour nous”, a déclaré Museveni.
Une contradiction de taille pour lui qui pourrait être « une naïveté » des autorités congolaises, bien qu’il est difficile à ce jour de faire seul la guerre asymétrique comme celle-ci; difficile également de croire en la parole d’un tel bourreau quand il n’hésite pas de traiter ce pays qui demande de l’aide, d’un pays atteint du SIDA politique.
” Les interventions extérieures ont souvent déstabilisé le pays où sont envoyées les troupes, il faut que la solution naisse et se développe de manière locale, un pays est comme un corps, doit pouvoir se défendre seul, s’il ne sait pas le faire, c’est qu’il souffre d’une sorte d’un SIDA politique”, a-t-il prédit.
Il est donc capital pour les congolais de lire avec beaucoup de sagesse le discours d’un homme par qui ses militaires ont semé désolation pendant la guerre dit de 6 jours, soit du 5 au 10 juin 2000, à Kisangani.
Mais où sont passés les officiers américains et les troupes kenyannes venues également pour la même mission à l’Est du pays ?
Au parlement de bien pouvoir traiter cette question qui avait poussé à Vital Kamerhe de démissionner pour s’être opposé à une éventuelle intervention de troupes étrangères à l’est du pays.

JP.