Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima Kazadi, a ouvert à l’hôtel Memling la session de formation de deux jours, en partenariat avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), sur la gestion de la chaîne logistique électorale.

Cette formation précède le démarrage des opérations d’acquisition de différents équipements et de leur déploiement depuis leurs sites de production jusqu’à leurs lieux d’utilisation à travers le pays. Un véritable défi pour la Centrale électorale.

« Durant les précédents cycles électoraux, les contraintes logistiques ont constitué et constituent encore de nos jours des défis majeurs à l’organisation des élections dans notre pays”, a rappelé Kadima Kazadi pendant sa présentation sur l’opportunité de cette activité et son importance pour son équipe et lui.

À ses yeux, l’objectif principal de cette formation a laquelle prennent part 35 agents (15 du cabinet et 20 du secrétariat exécutif national) «  est d’améliorer l’organisation des processus électoraux par une gestion rationnelle de la logistique opérationnelle ».

Remerciant au passage l’IFES et l’USAID pour l’engagement et l’appui qui intervient à point nommé, le numéro un de l’instance organisatrice des élections a invité les participants à « identifier les points faibles et forts du Plan logistique de la Ceni en vue de dégager les recommandations idoines ».

Il leur a recommandé de « partager les expériences logistiques vécues dans le domaine notamment de la gestion des entrepôts, des stocks et des risques ».

Mais aussi « d’évaluer la capacité de transport et de stockage de différents matériels à acquérir en vue des prochaines élections ». Pour enfin « relever les responsabilités civiles et pénales du logisticien de la Ceni de manière à juguler efficacement tous les cas de vols, d’incendie et autres anti-valeurs décriées dans la gestion des infrastructures (entrepôts) et équipements ».

Auparavant, le rapporteur adjoint, Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa, a énuméré, au regard des attentes, les modules proposés au cours de session assurée par les facilitateurs CENI et connaîtra la participation de Mme Bibiche Ngomba Kassanda (facilitatrice externe).

Celle-ci, a-t-il indiqué portera entre autres sur le plan stratégique de la chaîne logistique de la CENI, la gestion des flux de la chaîne logistique, celle des risques et qualités de service en logistique et du patrimoine, le feedback terrain (échanges, identification des points faibles et forts, suggestions et recommandations), les principes de gestion logistique.

En plus du monitoring et du reporting sur la logistique, la problématique de déploiement logistique en RDC et les défis. Et enfin sur la responsabilité civile et pénale du logisticien, les archives logistiques, l’assurance et l’impact financier dans la gestion logistique.

Pour sa part, le secrétaire exécutif national de la Ceni, Thotho Mabiku Totokani, a témoigné vivement ses remerciements à l’endroit du management de la Ceni pour avoir pensé déjà au secteur de la logistique pendant que se poursuit, sur le terrain, l’opération d’actualisation des cartographies opérationnelles.

Relevant que cette opération connaitra à partir de ce jour le déroulement des tests pratiques pour le recrutement de plus de 9 000 préposés à la collecte des données cartographiques qui seront déployés dans un bref délai à travers les villes, quartiers, groupements, chefferies/ secteurs et villages de notre pays.

Se réjouissant de la collaboration de son instance qui accompagne la Ceni dans le développement de ses différents projets en lien avec le processus électoral, Sylla Mountaga, représentant pays d’IIFES, a relevé que la logistique étant une question transversale. “Plus nous nous approprions les principes et pratiques en la matière, plus nous pourrons minimiser les risques liés à sa gestion”, a-t-il noté.