Dans une déclaration rendue public et signée par le groupe de treize personnalités signataires de l’appel du 11 juillet 2020, ces derniers invitent donc le bureau de la chambre basse du parlement à inscrire sur leur agenda d’urgence, la proposition de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale.

Cette structure reconnue pour son combat de la recherche de consensus sur les réformes électorales avant les prochaines élections, qualifie de précipitation le processus mis en place dans la désignation de nouveaux membres pouvant diriger la commission électorale nationale indépendante.

“ Le G13 considère que la précipitation qui s’observe actuellement est de nature à détruire le consensus déjà bâti, avec la participation de toutes les parties prenantes, autour d’un agenda citoyen, pour prévenir le chaos et baliser la route en vue des élections transparentes, démocratiques, crédibles et apaisées en 2023″, peut-on lire dans ce communiqué.

Au G13 de rappeler que la procédure de désignation des membres de la CENI en juin 2020 était l’élément déclencheur des troubles et manifestations de rue, causant ainsi morts d’homme, et cela par manque de consensus dans le chef des confessions religieuses.

A noter que cette position du G13 intervient après l’annonce par les confessions religieuses et le bureau de l’Assemblée Nationale de la relance du processus visant la désignation de nouveaux membres de la CENI. Les princes de l’église ont appelé même au dépôt des candidatures pour le poste de président de la centrale électorale en prélude des réformes souhaitées par plus d’un congolais.