Le 17 mai 2017 entre 2h et 5h du matin, un commando d’environ quatre-vingts adeptes de la secte politico-religieuse Bundu dia Kongo (BDK) a attaqué la prison centrale de Makala à Kinshasa.

Armé de kalachnikovs et de barres de fer, ce qu’un commando était venu libérer le chef de la secte Bundu dia Kongo, écroué après sa condamnation pour offense au chef de l’État et rébellion.

La Fondation Bill Clinton avait dressé un le bilan de plus de 300 morts, au moins de 50 blessés et 4.191évadés, dont 472 personnes ont été arrêtées ou récupérées par les forces de l’ordre, 152 libérées à la suite d’erreurs d’arrestation, 320 ramenées à la prison et 1 hospitalisée.

Une « humiliation pour la République »

Deux jours après cette évasion spectaculaire, devant l’Assemblée nationale, Alexis Thambwe Mwamba, alors ministre de la justice, reconnaîtra que l’affaire est une « humiliation pour la République ».

Le garde des sceaux annonçait, à la même occasion, des mesures fortes du gouvernement pour sécuriser cette prison et particulier et tous les milieux carceraux en général.

Malheureusement, cinq ans plutard, pas grand chose, sinon rien n’a changé, quant à la ce.

Contacté par 24sur24.CD, un responsable de la Fondation Bill Clinton pour la paix, une ONG qui œuvre au sein de cette prison, a déploré le manque de bonnes politiques pour changer des choses.

“Les bonnes intentions et les beaux discours ne correspondent toujours pas à la réalité sur terrain. Nous avons récemment fait un plaidoyer auprès des autorités sur les conditions d’incarcérations qui sont déplorables mais rien ne semble bouger dans le bon sens”, a-t-il confié.

Quant à la sécurisation de la prison, notre source estime après l’attaque de mai 2017, elle avait été renforcée mais actuellement, “on ne peut pas dire qu’elle est à la hauteur”.

PM