Dans l’optique d’implémenter la bonne gouvernance au sein de l’Administration Publique, les Entités Décentralisées ainsi que dans les Établissements Publics et Entreprises du Portefeuille, la Haute Autorité du pays, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est appuyé sur différentes structures de contrôle à savoir: le Parlement, l’Inspection Générale des Finances, la Cour des comptes, etc… Ces dernières ont mis en marche des mécanismes divers pour démanteler les circuits, orageux et longtemps implantés, de détournement de deniers publics et ont réussi à dénoncer des cas flagrants jusqu’à les astreindre à la procédure judiciaire.

Selon l’Administrateur Secrétaire Exécutif de l’ANEP, malgré cette impulsion, la machine semble gripper.

“ Malheureusement, à ce jour, d’aucun ne note avec amertume les obstructions faites à l’appareil judiciaire à obtenir réparation de la gabegie financière orchestrée, moins encore de contraindre leurs auteurs au remboursement des sommes détournées ”, constate Patrick Ngulu Mbiobawhul.

Ces forfaits sont purement et simplement enregistrés dans le compte de perte et profit de la République. Pour les avertis, le constat est que le système de contrôle à posteriori longtemps exploité au pays a montré ses limites.

“ Il s’agit d’un système qui a laissé libre court aux gestionnaires véreux de piocher sans craindre la sanction. De ce fait, en notre qualité d’organisation professionnelle d’employeurs, partenaire privilégié du Gouvernement dans la recherche des voies et moyens pour replacer le pays sur la voie de l’émergence ”, insiste-t-il.

Pour y remédier, l’ANEP, à travers son administrateur Secrétaire Exécutif suggère ce qui suit :

  • le recours au contrôle à priori par toutes les structures de contrôle. Cette méthode jusque là expérimentée par l’inspection Générale des Finances a produit des résultats satisfaisants ;
  • Le renforcement des procédures de gestion financière ;
  • la redynamisation des structures de contrôle à l’interne ( l’audit interne), en leur octroyant la possibilité d’avoir de l’ascendance sur les organes contrôlés ;
  • La mise en place des conseils d’administrations responsables ( choisir des personnes qui connaissent les rôles des conseils d’administration ) ;
  • l’organisation des séminaires d’immersion sur le rôle des organes des entreprises et ou établissements publics ainsi que des règles de la bonne gouvernance ( par l’IGF, l’ANEP, le CSP et la tutelle). Ledit séminaire devrait être organisé dès la nomination d’un nouveau mandataire .

Il sied de noter que l’implémentation de la bonne gouvernance est un long processus truffé d’embûches. Avec la volonté du Président de la République qui a donné l’impulsion; l’efficacité et le savoir-faire de l’IGF ainsi que d’autres structures de contrôle, la République Démocratique du Congo sortira de cette Zone de turbulence et la bonne gouvernance s’y installera.