Depuis un certain temps, il s’observe une crise qui ne dit pas son nom au sein de la fédération congolaise de lutte associée. Un bicéphalisme a vu le jour quelques temps après le décès de sa présidente Fatouma Luhara. L’on voit d’un côté, le premier vice-président Eric Kinzambi faisant l’intérim de la présidente décédée, le secrétaire adjoint, Pitshou Bakambu et le trésorier adjoint et un membre du bureau. De l’autre côté, le 2ème vice-président, Alexis Tumba, le 3ème et le 4ème vice-présidents, la trésorière générale et 3 autres membres.

Le deuxième bloc reproche à Eric Kinzambi, président intérimaire notamment, la violation des statuts; l’usage de faux en procédant à la falsification de la signature de la trésorerie générale dans le but de s’accaparer auprès de la banque l’argent destiné aux missions de Serbie et Maroc ; le viol et harcèlement sexuel vis-à-vis des athlètes lors du déplacement relatif au championnat du monde junior en Russie ; ainsi que la suspension en violation de la loi du 2ème vice-président du bureau fédéral et les présidents de plusieurs ligues.

Notons que, la loi n’accorde que 3 mois à un intérimaire pour organiser les élections après tout cas d’empêchement (décès, démission, maladies, etc…) du titulaire. Chose que Éric Kinzambi n’a jamais fais jusqu’à ce jour. Selon plusieurs sources à l’interne, il ne convoque même pas les réunions des comités, il gère la fédération à son gré sans rendre compte à qui que ce soit. Ce dernier avec son secrétaire général décident de tout, renchérit ces même sources qui insistent que depuis qu’Eric Kinzambi fait l’intérim à la tête de cette fédération, aucun championnat ni assemblée générale n’ont été organisés, seul les voyages à l’extérieur du pays qui lui intéresse.

Après avoir peint la gestion qu’il qualifie de calamiteux du président intérimaire Éric Kinzambi, l’autre camps lui invite tout simplement à convoquer une assemblée générale pour examiner les cas ci-haut évoqué, mais celui-ci fait sourde oreille. Ce bloc a saisi la DAPS afin de solliciter son arbitrage. La DAPS à son tour avait instruit Kinzambi à convoquer ladite assemblée, chose encore une fois boudée par ce tout puissant président intérimaire.

Il y a peu, soit le mardi 27 mars, le secrétaire général aux sport a obligé Kinzambi à convoquer une assemblée de clarification dans le 48h, en lui indiquant que s’il ne s’exécutait pas, il donnerait le pouvoir au 2ème vice-président pour le faire à sa place. Se voyant perdant, Eric Kinzambi va chercher la protection du COC dans ce dossier.

Qu’est-ce qui expliquerait le comportement de Éric Kinzambi ? Une question qui vaut tout son pesant d’or. Attendons voir.