Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Miriam Musengo, vice-présidente de la ligue des femmes du parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a lancé un appel à l’unité au sein de sa formation politique, actuellement en proie à une crise de leadership.

Musengo a souligné que les femmes du parti ne soutiennent ni Augustin Kabuya, l’ancien secrétaire général déchu, ni Deo Bizubi Balola, son successeur. Elle a exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de compromis entre les deux protagonistes et a suggéré que Félix Tshisekedi, en tant qu’autorité morale du parti, devrait intervenir pour départager les deux camps si la situation perdure.

« Nous, la Ligue des Femmes de l’UDPS, sommes neutres dans la guéguerre qui prend forme à la sommité de notre parti politique. Nous ne sommes derrière aucun des deux secrétaires généraux. Nous espérons juste qu’ils trouveront une solution à l’amiable. Nous restons confiantes que le Président de la République tranchera en dernier si aucune solution n’est trouvée », a déclaré Miriam Musengo.

Cette crise de leadership a émergé après que Kabuya a été démis de ses fonctions, une décision qui a provoqué des tensions au sein du parti présidentiel. Les membres de l’UDPS craignent que cette division ne nuise à l’image et à l’unité du parti à l’approche des prochaines échéances politiques.

L’appel à l’unité de Musengo résonne comme un cri du cœur pour restaurer la cohésion au sein de l’UDPS, alors que les enjeux politiques se font de plus en plus pressants. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si un compromis pourra être atteint entre les différentes factions du parti.