Formatrice de la mode en République Démocratique du Congo, Lydia Nsambayi a exprimé son soucis de favoriser la consommation des vêtements fabriqués localement en RDC.

Cette dernière s’appuie sur les études qu’elle a menées. Ces enquêtes prouvent absolument que la majorité de la population congolaise est orienté vers la culture d’habillement étrangère. Selon cette formatrice de la mode, la culture vestimentaire étrangère met parfois en difficulté les créateurs de mode en RDC.

« Nous avons vraiment besoin de changer la mentalité des congolais en terme de culture, identité et consommation de la mode. Nous voulons plus des couleurs, plus de la mode congolaise chez les jeunes afin de s’identifier et d’encourager nos stylistes » a déclaré la formatrice de la mode Lydia nsambayi, au cours d’un entretien accordé à l’agence congolaise de presse le mardi 27 août.

Cette dernière plaide pour la mise en place d’une industrie de mode afin de booster l’économie nationale.

« Avec l’évolution du secteur, le Congo doit déjà penser comment mettre en place une industrie de la mode, parce que les commerces de vêtement, les accessoires, les machines à coudre, le make-up, la coiffure et les mannequins. tous participent et constituent une économie qu’on peut bien encadrer et développer», a-t-elle ajoutée.

Elle a rappelé que lors de la célébration de la journée internationale de la mode, le 21 août. une demande a été déposée au près du gouvernement, pour l’accompagnement des acteurs de la mode dans la promotion des œuvres vestimentaires congolaises.

Bienvenu Ngalala (Stagiaire UNISIC)