La République Démocratique du Congo assiste depuis un certain temps à la dictature de triste mémoire à en croire certains observateurs qui croient qu’on est en train de subir un recul démocratique avec les multiples arrestations des leaders d’opinion et la recrudescence de l’injustice.
Jean-Claude Katende, Président de l’ASADHO et fervent défenseur des droits de l’homme a, à travers un tweet, décrié les injustices que subissent certains acteurs politiques.

“Dans notre pays, les injustices se multiplient chaque jour: Kabund est en prison au lieu de la résidence surveillée, Muyej n’est pas toujours à son poste malgré la décision de la Cour constitutionnelle, Marie Ange Mushobekwa est invalidée malgré toutes les autorisations lui données par le Président de l’Assemblée Nationale”, peut-on dans le compte Twitter de ce fervent défenseur des droits de l’homme.

Lors de son avènement au pouvoir , Félix Tshisekedi avait marqué les esprits en faisant libérer les opposants incarcérés dans l’ex-prison de Makala pendant l’ancien régime.

L’opposition, aujourd’hui au pouvoir, accusait le régime Kabila d’instrumentaliser la justice pour se débarrasser de ses adversaires politiques, qu’il s’arrangeait à présenter comme des individus détenus en prison pour des infractions rélevant du droit commun alors qu’ils étaient des prisonniers politiques, selon l’opposition. D’après plusieurs observateurs, le régime en place devrait se garder de tomber dans les travers judiciaires qu’il se faisait fort de dénoncer hier.