Les initiateurs de la loi électorale dite “ loi Lokondo” viennent de quitter la plénière de ce jeudi 12 mai à l’Assemblée nationale relative au débat sur cette loi.

“ La loi était déclarée recevable. Elle doit aller en commission pour débat. Si par consensus nous voulons avoir un cadre intermédiaire informel, ça doit être un cadre informel de discussions. Les options se lèvent en discutant. Si on ne discute pas, comment on peut lever les options”, déclare Jacques Ndjoli, l’un de membres du G13.

Signalons que le G13 soupçonne une manœuvre visant à détourner l’esprit de la loi Lokondo. Au début de la plénière, l’Assemblée nationale a voté une motion consistant à priver la parole au G13 si débat il y aura. Pour le groupe des 13, l’action menée a pour objectif de faire valider les options qui seraient prises en coulisse par l’Union sacrée, entre autres, élaguer de la loi, la traçabilité des résultats et aussi la publication des résultats bureau par bureau.

Selon quelques élus, cela est une manière de planifier la fraude électorale en 2023 ainsi que s’assurer du contrôle effectif de la centrale électorale.

“ La plénière de ce jour présente une procédure exceptionnelle que je qualifie d’irrégulière qui risque de conduire à des options d’exclusion, de manque de transparence et crédibilité dans le processus électoral ! Les travaux devraient continuer en commission”, dit le député Gratien Iracan.

A signaler aussi que, les journalistes sortis pour interroger les membres du G13 se sont vus interdire de regagner la salle sur ordre de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale.

PKTK