Fort de son expérience de terrain de plus au moins trois décennies de travail dans le domaine des élections en République Démocratique du Congo et dans le monde, Paul Nsapu, candidat à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), se veut un candidat de consensus, d’autant plus que le choix opéré par les confessions religieuses récemment, ne semble pas rassurer toutes les parties prenantes au processus électoral.

Après moultes tractations entre les princes de l’église qui ont accouché d’une souris, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia a accordé à ces derniers 72 heures pour désigner le successeur de Corneille Nangaa. D’avis de plusieurs avertis du monde électoral, Paul Nsapu Mukulu, expert international des questions électorales, est un candidat qui dispose d’une expérience avérée en matière électorale, capable de restaurer la confiance de la population au tour du processus électoral, disposant des compétences managériales approuvées et de gestion rationnelle des ressources humaines, financières et matérielles, mais aussi disposant d’une probité morale éprouvée et une résistance à toute forme de corruption.

Paul Nsapu avait manifesté sa volonté de concourir au fauteuil de la centrale électorale, raison de son dépôt de candidature en date du 5 avril 2021.

Signalons que à la suite du délai de 72 heures accordé aux conféssions religieuses, une plénière est prévue ce samedi au centre interdiocesain de Kinshasa. Les chefs de ces confessions religieuses ont reçu ce vendredi 01 octobre 2021, au siège de la CIME, une délégation de l’ambassade de France en RDC. Peu avant cette rencontre, les princes de l’église ont également rencontré les ambassadeurs des USA, de l’Union européenne, du Royaume de la Belgique, du Pays-Bas et de l’Union africaine.