Accusé depuis longtemps de favoritisme dans ses différentes nominations à travers ses arrêtés, Mohindo Nzangi serait lui-même auteur de la destruction du système éducatif Congolais qui part déjà en lambeaux.

À en croire certains observateurs, cela serait la conséquence de nommer des personnes non qualifiées à la tête d’un ministère qui se doit de promouvoir l’enseignement et d’assurer à tous les citoyens l’instruction à laquelle ils ont droit.

“Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’ESU, Mohindo Nzangi ne fait que tâtonner sur ses différentes décisions. Il impose la généralisation du système LMD et après il se rétracte. La conséquence en est qu’aujourd’hui aucune Université ne fonctionne normalement. Nous avons des instituts supérieurs où les assistants détenteurs des diplômes de licence forment des étudiants qui seront demain titulaires d’un master. Le système éducatif congolais ne semble plus avoir de l’influence sur le rayonnement souhaité du développement du pays”, dénonce un observateur.

Notons que la goutte qui a fait déborder le vase est ls derniers arrêtés de Mohindo Nzangi du 29 août 2022 où l’Association des Professeurs de L’Université de Kinshasa, APUKIN, ont dénoncé la promotion au grade de professeur ordinaire d’un professeur de l’Université de Kisangani mort depuis plus d’une année.

Rappelons qu’il s’agit d’un nième arrêté de l’ESU qui pose problème après plusieurs dont celui du 23 décembre 2021, N°0464/MINESU/CABMIN/MNB/RMM/2021 portant désignation et nomination des membres des comités de gestion de quelques établissements de l’enseignement supérieur et universitaire, qui avait suscité des mouvements de revendications dans certains milieux universitaires de Kinshasa, poussant la primature à réagir.