Alors que depuis plusieurs semaines semaines, la cour a ordonné son assignation à résidence surveillée, les chances de Jean-Marc Kabund, ancien patron du parti au pouvoir, de se retrouver en dehors de sa cellule de la prison centrale de Makala sont vues amoindri. L’audience du lundi 12 septembre n’a pas eu lieu et pour cause, il serait malade selon plusieurs sources.

Ses avocats pensent tout simplement qu’il est prisonnier politique du régime Tshisekedi.

” Jusqu’ici, l’ordonnance prononcée en chambre de conseil le 12 août 2022 par la cour de cassation n’a connu aucun début de l’exécution, alors que l’honorable Jean-Marc Kabund entant député national ne peut être qu’assigner à résidence surveillée “, a déclaré maître Emmanuel Kaya, avocat de Jean Marc Kabund qui ne comprend toujours pas le pourquoi de cette poursuite.

“Il croupit encore en prison et ce pour l’exercice de sa liberté d’expression, c’est un monsieur qui n’est qu’un prisonnier politique du pouvoir, en perceptive de la rentrée parlementaire le 15 septembre, l’honorable Jean-Marc Kabund doit être extrait rapidement de la prison pour prendre part aux travaux de la session budgétaire, sinon cette affaire éminemment politique ne sera pas plaidée à la cour de cassation et surtout que le refus du parquet général d’appliquer cette ordonnance frise non seulement l’acharnement mais également le règlement des comptes qui n’apportent pas de solution au niveau de la nation “, s’est-il prononcé.

Entre temps, un autre combat a été engagé contre Jean-Marc Kabund par son ancien collaborateur en la personne de Gérard Mulumba, vice- gouverneur de Kinshasa qui est allé inauguré le terrain municipal de kingabwa dans la commune de Limete, financé et réhabilité par l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Sa femme et ses enfants ont trouvé refuges à la Monusco, fuyant les attaques de partisans de Gérard Mulumba rapportent plusieurs sources.

JP.