La République Démocratique du Congo traverse actuellement une période charnière, avec la formation imminente du nouveau gouvernement et l’installation des institutions nationales. Ces étapes sont cruciales pour permettre au pays de s’attaquer aux nombreux défis sécuritaires, économiques et sociaux qui l’affligent. Malheureusement, certains comportements égoïstes et dénués d’éthique menacent de paralyser ce processus.
L’acteur politique Noël Tshiani a délié sa langue face aux tensions ces derniers jours.
Ce candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2023, se dit ”écœuré, choqué et déçu de constater que certains compatriotes soient si égoïstes au point de paralyser le choix des hommes et femmes tant que leurs membres de famille ne sont pas sélectionnés”.
Pour lui, ceux qui ont un tel comportement ne sont pas dignes d’être appelés hommes d’Etat.
“Tous ceux qui aiment notre pays devraient être très pressés pour que les institutions soient mises en place rapidement afin que l’on commence à faire face aux énormes défis sécuritaires, économiques et sociaux qui affligent le vaillant peuple congolais”, a-t-il souligné.
Face à cette situation préoccupante, il appelle le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, à agir fermement pour remettre de l’ordre. Selon lui, il est temps de se débarrasser des responsables irresponsables, égoïstes et sans éthique, afin que le pays puisse enfin se relever.
Il sied de rappeler que l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) s’apprête à élire son nouveau bureau définitif. Plusieurs candidats ont déposé ce lundi 13 mai 2024 leur dossier pour les différents postes.
Malgré le ticket présenté par le présidium, l’Union Sacrée de la Nation (USN) va dans cette bataille en ordre dispersé avec des candidatures des membres aux mêmes postes. Chaque membre visant à s’auto satisfaire, a affiché une image négativement commentée de la méga plateforme, aujourd’hui soumise à l’épreuve des humeurs. Tous accusent Augustin Kabuya de se montrer moins rassembleur, prêt à céder au chantage des vieux routiers de la politique qui ont pris le pouvoir en otage. Cet avis des spécialistes trouve son fondement dans la clef des répartitions des postes de responsabilité ayant abouti au ticket de l’USN source du mécontentement. Pendant ce temps, on assiste à un séisme à l’Assemblée nationale où plus de 220 députés membres de l’Union sacrée de la nation ont apposé leurs signatures pour boycotter le ticket de leur plateforme politique lors de l’élection des membres du bureau définitif de cette chambre législative.