La désignation du nouveau Président de la Ceni revient, sur papier, aux chefs des confessions religieuses, officiellement. Mais, la réalité est que les pressions politiques de tous bords ont toujours été nombreuses et persistantes.

L’enjeu est de taille : la crédibilité du scrutin de 2023, qui agite d’ores et déjà la sphère politique congolaise.

L’on se souvient que dans un passé récent, c’est sur le dossier CENI et cour constitutionnelle que Tshisekedi et Kabila se sont séparés, après deux ans de coalition FCC-CACH.

A ce stade, Félix Tshisekedi ayant réussi à nommer ceux qu’il voulait à la haute cour (censée donner les résultats définitifs des prochaines élections), avoir un  Président de la CENI acquis à sa cause faciliterait sa réélection en 2023.

PM