Après la Banque Mondiale, c’est au tour de l’UNESCO de se préoccuper de la formation et la prise en charge des enseignants congolais.

Le représentant- résident  de l’UNESCO en RDC, Jean-Pierre Ilboudo, a eu des échanges avec les élus nationaux membres de la Commission Socioculturelle.

M. Ilboudo est allé requérir la participation de cette commission parlementaire à la journée de réflexion sur la question de l’éducation en marge de la journée mondiale de l’éducation.

Au menu de la rencontre, approfondir la réflexion sur la question de l’éducation, notamment autour de l’accès à l’éducation, la question enseignante (formation et salaire), la qualité des contenus des manuels scolaires ainsi que d’autres questions à discuter lors de la journée du 24 janvier,  journée mondiale de l’éducation consacrée par les Nations unies.

« Nous avons souhaité rencontrer la commission Socioculturelle pour l’inviter à se joindre à nous compte tenu de l’expertise qu’elle a sur la question éducative à la journée de réflexion qui aura lieu le 24 janvier 2022 ; laquelle a été consacrée par les Nations unies comme étant une journée dédiée à l’éducation par l’ensemble de 195 pays membres des Nations unies. La RDC en fait partie. Nonobstant le fait que le thème de cette journée était consacré sur le futur de l’éducation, sur la question liée à ce que nous avons pu faire, ce qu’on doit garder, ce qu’il convient d’abandonner et ce qu’il faut inventer pour ce futur, nous avons pensé qu’il faut mettre un accent sur la question de la gratuité, en tant qu’élément multidimensionnel, parce qu’elle paraît simple mais à la fois elle est complexe. Tel que le président de la République l’a décidé, nous avons voulu, en tant qu’UNESCO, contribuer à cela à travers une réflexion de très haut niveau qui a suscité la contribution de la commission Socioculturelle de l’Assemblée nationale et d’autres experts nationaux sur la question des infrastructures, sur des questions liées notamment à l’accès à l’éducation, la question enseignante (formation et salaire), la qualité des contenus des manuels scolaires ainsi que d’autres questions qui seront discutées lors de ce journée du 24 janvier », a déclaré le représentant-résident de l’UNESCO en RDC. 

A l’issue de cette journée de réflexion, les conclusions seront immédiatement remises au chef de l’Etat, assorties des propositions concrètes, notamment sur ce qu’il convient de faire pour résoudre la question de l’accès aux infrastructures et aux questions liées notamment à l’accès à l’éducation, la question enseignante et la qualité des contenus des manuels scolaires.

Avec la participation des députés membres de la commission Socioculturelle, l’UNESCO attend des inputs et suggestions pertinentes qui aideraient à mettre en place une taskforce pour réfléchir sur la question.

Les enseignants peuvent espérer avoir une amélioration sensible de leur situation si et seulement si les conclusions sont prises en compte par le gouvernement avec l’appui de l’UNESCO après échec de la première expérience de la mise en place de la gratuité de l’enseignement de base.

JP.