Lancement le lundi 09 décembre au Centre financier de Kinshasa, par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, des États généraux des entreprises du Portefeuille, organisés par le ministère de tutelle Jean-Lucien Bussa.
Devant le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et d’autres hautes personnalités du pays, qui ont rehaussé de leur présence cette cérémonie, le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, est revenu sur les motivations de la tenue de ces assises, placées sous le thème : “Faire des entreprises du portefeuille de l’État un puissant levier de la croissance économique et du développement social”.
À l’en croire, un diagnostic sérieux devrait être fait sérieusement au sein des entreprises du Portefeuille, afin qu’elles jouent leur rôle.
“Les entreprises du Portefeuille constituent l’un des maillons les plus importants de l’économie, et devraient participer substantiellement à la mise en œuvre des politiques publiques. Elles devraient, en outre, générer directement ou indirectement des avantages pour l’éclosion des autres activités et favoriser le développement dans le secteur économique”, a souligné Jean-Lucien Bussa Tongba.
Pour rappel, à l’issue de ces états généraux, les entreprises devraient définir des mesures pouvant permettre que leur gestion soit désormais fondée sur des plans stratégiques et des plans de redressement définissant des objectifs clairs et réalistes à atteindre à court, moyen et long terme, lesquels seront consignés dans les contrats de performance.
Ces contrats serviront de référentiel d’évaluation de la qualité de la gestion et des performances des gestionnaires des entreprises publiques.
Le ministre du Portefeuille a aussi fait allusion à une sorte d’anarchie qui a élu domicile au sein des entreprises du portefeuille. Sur ce point, le ministre Jean-Lucien Bussa a parlé du conflit qui existe, dans certaines entreprises du portefeuille, entre le conseil d’administration et le comité de gestion, tout en mettant un accent sur les attributions du DGA d’entreprises du portefeuille, qui, à l’en croire, ne sont pas trop claires.