La chambre haute du parlement a débuté, ce mardi 7 juin, l’examen, en seconde lecture, de la loi électorale en vue des élections prévues en 2023, cela après son adoption au niveau de l’Assemblée nationale.

Fort malheureusement, les sénateurs, membres du Front Commun pour le Congo (FCC), ont pris l’option de suspendre leur participation à cette exercice parlementaire.

Ces fidèles à Joseph Kabila dénoncent, selon eux, le manque de volonté politique de l’Union sacrée d’offrir au peuple congolais des élections véritablement démocratique dans les délais légaux en cautionnant des scénarios politiques susceptible de replonger le pays dans une crise sans précédent.

“ Malheureusement qu’en dépit de multiples appels à une recherche sérieuse de consensus sur le processus électoral, l’Union sacrée de la Nation a délibérément opté pour un passage en force au niveau de l’Assemblée nationale et qu’elle s’apprête à faire de même au niveau du Sénat ”, dénoncent ces sénateurs. Et de poursuivre : “ Sauf à faire preuve de naïveté politique suicidaire, il est clair que l’intention de l’USN est tout, sauf d’organiser des scrutins transparents et inclusifs dans le délai constitutionnel”.

Signalons que, juste après l’adoption de cette proposition de loi au niveau de l’Assemblée nationale, le député national, Juvenal Munobo, l’un de membres de G13, collectif porteur de cette proposition de loi avait dénoncé le fait que la loi adoptée par la chambre basse du parlement n’a rien de ressemblance avec celle proposée par le G13.

“ Elle a été suffisamment dénaturée. Oui il fallait amender la proposition de loi électorale du G13 à l’Assemblée nationale, mais il ne fallait pas la dénaturer en lui enlevant toute garantie de transparence. En réalité, on s’est éloigné du consensus, à des fins inavouées”, avait insisté l’élu du Nord-Kivu avant d’espérer au patriotisme du Sénat congolais dans l’examen de cette proposition de loi.

PKTK