Félix Tshisekedi séjourne depuis le mercredi 24 mai, en Chine, dans le cadre d’une visite d’État. Le président congolais est à la tête d’une grande délégation gouvernementale qui séjournera dans ce pays jusqu’au 29 mai. Politique, technologie, défense, économie et commerce seront au cœur de cette visite d’État.
A l’occasion, il a rencontré la diaspora congolaise. Les questions électorales ont refait surface. Félix Tshisekedi a tenu à rassurer sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Face aux contestations de l’opposition qui critique un processus électoral “chaotique”, Félix-Antoine Tshisekedi pense qu’elle ne sait pas ce qu’elle cherche.

« Elle [opposition] a dénoncé la CENI, la Cour constitutionnelle et finalement ils ont rejoint le processus [ par l’enrôlement]. Cela me rappelle 2018 lorsque les mêmes étaient en train de dénoncer la machine à voter, pour finalement appeler à voter à une semaine des élections. On ne sait pas ce que l’on veut », a déclaré le chef de l’État qui signe et persiste :

« Les élections auront bel et bien lieu à la date prévue. Personne ne nous empêchera de le faire ».

Pendant ce temps à Kinshasa, le quatuor de l’opposition, Martin Fayulu, Delly Sessanga, Matata Ponyo et Moïse katumbi étaient en sit-in à quelques mètres du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ils avaient prévu de manifester devant le quartier général de la centrale électorale pour exprimer leur ras-le-bol ainsi que leur mécontentement par rapport au déroulement du processus électoral en cours, piloté par la CENI, mais ils en ont été empêchés par la Police nationale congolaise (PNC) qui a érigé un périmètre de sécurité impressionnant dans cette zone.

Cephas Kabamba