« Cette décision reflète une confiance renouvelée du FMI envers le gouvernement congolais », a précisé le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba, au terme de la signature d’un accord majeur entre le gouvernement de la RDC et le Fonds Monétaire International d’un montant de près 2,8 milliards USD. Cet accord est composé de deux programmes triennaux “exceptionnels” : le Programme Triennal Formel (FEC) d’une valeur de 1,75 milliard USD et un programme axé sur la transition climatique, évalué à 1,1 milliard USD.
Une des particularités de cet accord est l’allocation de plus de 800 millions de dollars provenant des fonds du FEC pour un soutien budgétaire, une première dans les relations entre la RDC et le FMI.
Cet appui budgétaire est censé aider à stabiliser les finances publiques et à soutenir les priorités de développement du pays.
Les négociations, dirigées par Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ont duré plus de deux semaines et ont été marquées par des échanges approfondis avec les experts du FMI. Les discussions ont abordé des enjeux cruciaux tels que la gestion des dépenses urgentes, le niveau de l’enveloppe salariale des fonctionnaires, ainsi que les réformes structurelles nécessaires pour garantir l’efficacité de l’aide reçue.
Cet accord, bien qu’il soit perçu comme une avancée significative pour la RDC, suscite des interrogations sur la gouvernance et l’utilisation des fonds. Dans un pays où la transparence et la responsabilité sont souvent mises à l’épreuve, la crainte d’un usage inapproprié des ressources financières demeure omniprésente. Les citoyens et les observateurs s’interrogent sur la réelle capacité du gouvernement à gérer ces fonds de manière efficace et éthique.
Il est important de préciser que cet accord entre la RDC et le FMI pourrait représenter une opportunité de réformes et de développement durable. Cependant, il est crucial que le gouvernement congolais prenne des mesures concrètes pour garantir une utilisation transparente et responsable des fonds.