Le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, a été porté à la tête de la Confédération africaine de Football (CAF), à l’issue de vote à bulletin secret, au cours de l’Assemblée générale élective ce vendredi 12 mars à Rabat (Maroc). Il est le 7ème président de l’organe faîtier du football africain. Ses concurrents ont tous désisté avant l’élection.

Retirant leurs candidatures, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya avaient laissé la voie libre à Patrice Motsepe avec en contrepartie des postes clés à la présidence de la CAF.

Selon les arrangements conclus à Nouakchott (Mauritanie), en marge de la finale de la CAN U20, en présence du président de la FIFA Gianni Infantino pointé comme parrain de l’accord, les deux premiers se partageraient les deux postes des vice-présidents et le dernier conseiller principal.

Patrice Motsepe a axé son programme d’action sur, le développement et la croissance du football dans chaque pays avec ses partenaires d’affaire. Il s’est aussi engagé à rendre plus professionnel et efficace l’administration et toutes les compétitions de la CAF, en promettant une meilleure gouvernance, identique à celle de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et plus d’éthique pour le respect du football africain.

Président de Mamelodi Sundowns depuis 2004, Patrice Motsepe succède à Ahmad Ahmad élu en 2017 et qui n’a pas participé à l’élection suite à une suspension de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Le malgache, vice-président de la FIFA avait été suspendu, le 19 novembre 2019, une période de cinq ans de toute activité liée au football professionnel pour avoir enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018 ». Le 8 mars dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit la suspension à deux ans.