Ce vendredi 2 août 2024, la République Démocratique du Congo a commémoré la journée nationale du “Génocost”, en hommage aux dizaines de millions de victimes du génocide congolais.
Lors d’un point de presse à Kisangani, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a fait le point sur les efforts du gouvernement pour stopper définitivement l’hémorragie. Il a évoqué le renforcement des capacités de l’armée et de la police comme priorité.
“Nous devons tous soutenir le Président de la République et nos Forces Armées, car ce sont elles qui assurent la défense et l’intégrité du territoire national”, a déclaré M. Muyaya. Il a souligné que les attaques proviennent souvent d’armées étrangères comme les ADF ougandaises ou le M23 soutenu par le Rwanda.
Le gouvernement a donc décidé d’investir massivement dans la montée en puissance de ses forces armées et de la police nationale. Une loi de programmation militaire a été adoptée pour la période 2022-2025 afin de leur donner les moyens financiers et logistiques nécessaires.
Sur le plan judiciaire, le gouvernement a également mis en place un comité chargé de documenter les crimes de génocide, de guerre et contre l’humanité, en vue de les porter devant les juridictions internationales compétentes. “Nous allons continuer jusqu’à ce que notre pays puisse obtenir réparation pour les victimes”, a assuré le porte-parole du gouvernement.
Parallèlement, le gouvernement a accordé une attention particulière à la protection du territoire national et à la sécurisation des personnes et de leurs biens, qui représentent 20% des coûts du programme quinquennal. La réforme de la police nationale fait également partie des priorités, avec la construction d’une académie de haut niveau et la révision de la répartition des effectifs sur le terrain.
Le gouvernement est déterminé à mettre fin à l’hémorragie et à obtenir la reconnaissance internationale du génocide congolais, afin que justice soit rendue aux millions de victimes.