Deux mois après la prise de Goma, dans l’est de la RDC, par les rebelles de l’AFC/M23, l’aéroport de la ville est toujours fermé. Soucieuses de rouvrir une infrastructure capitale tant pour les humanitaires que pour le trafic aérien dans la région, les nouvelles autorités ont entamé le processus de déminage.

Ces opérations résultent d’un accord signé le 28 mars entre l’AFC/M23 et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), visant également à faciliter le retrait des troupes de la région.

Actuellement, le déminage se concentre sur le tarmac afin d’assurer la sécurité des futures opérations aériennes. Toutefois, de nombreuses mines subsistent aux alentours, rendant toujours impraticable l’accès à l’aéroport.

À l’intérieur, au milieu des bâtiments détruits et des bureaux pillés entre lesquels des herbes ont commencé à pousser, des spécialistes s’activent pour déminer la zone. Si l’AFC/M23 affirme avoir déjà sécurisé une partie du site, il lui reste cependant encore du travail, une grande quantité de mines et d’explosifs ayant été disséminés sur place.

Bien que cette avancée marque une étape significative dans la réhabilitation de l’aéroport, dont les infrastructures ont été lourdement endommagées par les affrontements, de nombreux défis restent à relever avant la reprise du trafic aérien. Outre les dégâts visibles sur la tour de contrôle récemment construite, des équipements militaires abandonnés témoignent de l’ampleur des destructions.