Le gouvernement de la Première-ministre Judith Tuluka Suminwa a été rendu public ce mercredi ce mercredi 29 mai 2024 sur la RTNC.
Ce gouvernement, composé de 54 membres contre 57 dans la précédente administration, témoigne d’un effort de rationalisation tout en maintenant une forte continuité dans certains ministères clés.

L’équipe dégage une ombre très visible du Président de la République et des personnalités ayant de postes ministériels à plusieurs reprises.

Depuis l’accession de Félix Tshisekedi au pouvoir en janvier 2019, sept ministres ont fait partie de toutes les équipes gouvernementales.

Aimé Molendo Sakombi, Augustin Kibassa, Didier Budimbu, Didier Manzenga, Irène Esambo, Jean-Lucien Busa et Julien Paluku ont derechef été nommés au sein de l’équipe Suminwa rendue public ce mercredi 29 mai 2024.

Ces 7 personnalités étaient successivement membres du gouvernement Ilunga, Sama I et Sama II, avant la team Suminwa qui est le quatrième exécutif national du régime Tshisekedi.

Comme Judith Suminwa, ancienne membre du cabinet du président de la République, plusieurs personnalités passent de la présidence au gouvernement. Trois d’entre elles ont rang de vice-premier ministre.
Guylain Nyembo quitte la tête du cabinet du Président de la République pour siéger désormais au gouvernement comme VPM, Ministre du Plan et Coordination de l’aide au développement. Jacquemain Shabani Lukoo, prend la place de Peter Kazadi à la tête de la Vice-primature de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières.

Guy Kabombo, ancien Directeur général du Journal officiel, un service de la présidence, intègre également le gouvernement comme vice-Premier ministre. Mukoko Samba, autre membre du précarré de Tshisekedi, est également VPM.

Acacia Bandubola, qui a co-dirigé avec Jacquemin Shabani la campagne électorale de Félix Tshisekedi, fait son retour au gouvernement après son passage sous l’ère Ilunkamba. Estampillée ministre d’État, l’ancienne ministre de l’Économie est cette fois-ci aux Affaires foncières. Pour ne citer que ceux-là.

Un second mandat qui débute avec un retard de 4 mois, n’a pas besoin des tâtonnements dans les Ministères car les défis sont grands et l’attente de la population est énorme.
« Ne plus répéter les erreurs du passé », disait le Président Félix Tshisekedi. Le peuple jugera le bilan de sa première année dans quelques mois.