Après avoir été reçus par le Premier ministre, mardi 20 juillet 2021, les principaux syndicats des médecins en l’occurrence le Syndicat des Médecins du Congo (SYMECO), le Syndicat National des Médecins (SYNAMED) et le Syndicat libre des médecins (SYLIMED), ont fait la restitution aux médecins des échanges qu’ils ont eus avec le chef du gouvernement.
Ces échanges entre le gouvernement et le banc syndical des médecins ont connu également la participation des ministres sectoriels : Jean-Jacques Mbungani de la santé publique, hygiène et prévention, Jean-Pierre Lihau de la fonction publique et Aimé Boji du Budget.
Il ressort de ces échanges que les deux parties sont en voie de trouver un protocole d’accord afin que les médecins lèvent leur grève qu’ils ont débuté depuis le 12 juillet et durci une semaine plus tard. Les syndicats de médecins font savoir que le gouvernement s’est engagé de résoudre immédiatement 7 des 8 revendications formulées. Il s’agit de :
– Suppression de l’IPR dès le mois de juillet 2021 ;
– Amélioration de la prime prendra effet à partir de la paie du mois de juillet sous forme de complément ;
– Les rubriques immunisées, dont le transport et le logement, seront discutées durant la conférence budgétaire qui commence dans une semaine. Car, toutes ces revendications ayant un impact financier seront inscrites dans la prochaine loi des finances 2022.
– Alignement de 1600 médecins à la prime de risque professionnel au T3 (Juillet-Août-Septembre 2021) ;
– Pour le troisième trimestre 2021 : 200.000FC et 400.000 FC respectivement pour les médecins juniors et pour les médecins généraux ;
– Pour le quatrième trimestre 2021 : 250.000 FC et 500.000 FC pour les médecins juniors et pour les médecins généraux ;
– T1 (Janvier –février –mars 2022) : 320.000 FC pour les médecins juniors et 640.000 FC pour les médecins généraux ;
Les autres revendications administratives ont été discutées dans le cadre de la commission permanente mise en place par l’arrêté interministériel. Il s’agit entre autres de la finalisation du projet de l’ordonnance présidentielle portant avancement de grade des médecins qui sera soumise au Président de la République pour la nomination. Et cela, au regard du statut spécifique du médecin public de l’Etat.