Le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major général des forces armées ougandaises (UPDF) et fils du président ougandais Yoweri Museveni, a émis un avertissement clair et sans équivoque à l’encontre des mercenaires blancs opérant dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans ce message, il avertit qu’il compte lancer des attaques contre les mercenaires blancs opérant dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) à partir de janvier 2025.
« Je vais donner un seul avertissement à tous les mercenaires blancs opérant dans l’est de la RDC. À partir du 2 janvier 2025, nous attaquerons tous les mercenaires dans notre zone d’opérations », a écrit le général.
Cette déclaration intervient dans un climat de vives tensions dans la sous-région, marquées par le refus de Paul Kagame de participer à la réunion tripartite prévue ce dimanche 15 décembre en Angola.
Et pourtant les FARDC coopèrent avec l’armée Ougandaise pour traquer les rebelles ADF, c’est donc une occasion pour la RDC de prendre de bonnes décisions en se basant sur son armée pour mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC qui a duré plus de 3 décennies causant des millions de morts ainsi que plusieurs déplacés de guerre.
L’armée ougandaise est déployée en RDC dans le cadre de l’« Opération Shujaa », une coopération militaire conjointe avec les FARDC. Cette mission vise principalement à neutraliser les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe terroriste sévissant dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Cette coopération, qui a débuté en novembre 2021, a jusqu’ici permis des avancées significatives contre les ADF.
Cependant, l’intervention ougandaise dans l’est de la RDC soulève des enjeux géopolitiques complexes, notamment en raison de la présence de nombreux acteurs armés, nationaux et étrangers, dans cette région marquée par des décennies de conflits.