Le président de l’assemblée nationale participe à la 49e session de l’AFP à Montréal au Canada. Dans son discours devant les parlementaires Francophones, Vital Kamerhe a alerté sur la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo. Vital Kamerhe a dénoncé “le silence assourdissant de la communauté internationale” face à l’agression dont est victime la RDC dans sa partie orientale, de la part du Rwanda sous couvert du M23 et… de “l’Ouganda”.
Pour Vital Kamerhe, il n’y a pas meilleure tribune que la 49ème Session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie pour dénoncer l’hypocrisie du Rwanda et appeler les États francophones à désapprouver et dénoncer le silence assourdissant de la Communauté internationale face au génocide perpétré sur le territoire Congolais par les armées ougandaise et rwandaise, actuellement en appui aux terroristes du M23.
Le speaker de la chambre basse du parlement Congolais n’a pas manqué de fustiger l’attitude de Louise Mishikiwabo, Secrétaire générale de l’OIF, qui, lors de son oral, a parlé de tous les conflits armés à travers le monde sans citer la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Vital Kamerhe n’a pas non plus omis de regretter la faible participation de la RDC, représentée par 10 parlementaires (8 députés et 2 sénateurs) contre une quarantaine pour le Canada et autant pour la France, et absente aux travaux de deux commissions.
Ouverte à Montréal le lundi 8 juillet 2024, la 49ème session plénière de l’Assemblée Parlementaire Francophone (APF) poursuit ses travaux mardi 9 juillet 2024.
A signaler que la 49ème session de l’APF est présidée par le député Canadien, Francis DROUIN, Président en exercice de cette institution interparlementaire depuis 2022.
A l’ordre du jour de cette session, un seul sujet central, à savoir : » l’intelligence artificielle ».
Il s’agit d’une thématique aujourd’hui au cœur des enjeux contemporains dont le débat permettra aux participants de croiser les points de vue et donner ainsi lieu à un plan d’actions concret pour une meilleure utilisation de l’intelligence artificielle dans le milieu parlementaire.
Cephas Kabamba