Kinshasa a été secouée par de fortes pluies du vendredi au samedi 5 avril 2025, entraînant des inondations dévastatrices, la perte des vies humaines et la destruction d’infrastructures vitales, notamment routières. Face à cette situation de crise, une réunion urgente a été convoqué par le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Jacquemin Shabani. Y ont pris part, les ministres des Finances, des Infrastructures et Travaux publics ainsi que celui de l’Energie et Ressources hydroélectriques et le gouverneur de la viĺle de Kinshasa.
Dans le compte-rendu de cette réunion, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a annoncé les mesures prises afin de venir en aide aux populations victimes de ce catastrophe.
Il a d’abord, présenté ses condoléances aux familles touchées par cette catastrophe naturelle, tout en assurant que les autorités sont activement engagées dans la gestion de la crise.
“Il était question justement d’analyser la situation liée à la menace des érosions, mais également la menace d’éboulement qui s’est produit à hauteur de l’Institut de l’Enseignement 1. Les équipes étaient à pied d’œuvre, la circulation a été déjà rétablie à une bande. Les travaux se poursuivent et d’ici peu, la circulation va se rétablir normalement même pour les camions poids-lourds”, a-t-il déclaré.
Concernant l’approvisionnement en eau, Daniel Bumba a promis que la situation serait rétablie dans un délai de 72 heures. “D’ici deux à trois jours, la situation sera rétablie et quelques communes sont touchées autour de 12 à 14. Mes équipes sont également à pied d’œuvre pour solutionner la question”, a-t-il ajouté. Des mesures préventives ont également été mises en place pour protéger les infrastructures électriques et éviter d’autres catastrophes, notamment grâce à la collaboration avec la SNEL et l’OVD.
Daniel Bumba a rappelé la nécessité de respecter les zones de construction définies par les autorités.
“Nous profitons de l’occasion aussi pour rappeler à nos populations qu’il est interdit de construire à des zones non-aedificandi, c’est-à-dire des zones qui sont frappées d’interdiction de construction.
Vous voyez que nous avons perdu beaucoup de vies humaines parce que la population ne veut pas suivre la règle”, a-t-il conclu, soulignant l’importance de respecter les normes de sécurité pour prévenir de telles tragédies.