Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme dénonce un bilan humain catastrophique, tandis que les efforts diplomatiques s’intensifient.
La situation à Gaza continue de se dégrader. Un nouveau bilan, annoncé jeudi par le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, fait état de plus de 40 000 Palestiniens tués depuis le début du conflit avec Israël.
« C’est une tragédie humanitaire sans précédent », a déclaré le Haut-Commissaire, ajoutant que la majorité des victimes sont des civils, notamment des femmes et des enfants.
Face à cette catastrophe, la communauté internationale appelle de plus en plus à un cessez-le-feu immédiat. Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, en visite à Beyrouth, a souligné la nécessité d’une trêve pour garantir la paix dans la région. Des pourparlers sont actuellement en cours à Doha, sous l’égide du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte.
De son côté, l’administration américaine s’est dite « encouragée » par le début de ces discussions. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a évoqué un « début prometteur » et a indiqué que les parties semblaient s’accorder sur les grandes lignes d’un accord de cessez-le-feu.
Parallèlement à ces efforts diplomatiques, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé sa décision de se rendre à Gaza pour témoigner de sa solidarité avec la population.
La situation humanitaire à Gaza est désastreuse. Les hôpitaux sont débordés, les infrastructures sont détruites et la population manque de nourriture et d’eau potable. La communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts pour apporter une aide humanitaire d’urgence et trouver une solution politique durable au conflit israélo-palestinien.