A l’occasion de la journée internationale de l’autisme, célébrée chaque le 02 avril, le Centre pour Enfance, Bon Départ en collaboration avec l’Association Debout pour l’Autisme et la Trisomie 21, ont sensibilisé, parents, population et autorités sur cet handicap dont la prise en charge permet de récupérer ces enfants autistes.

Pour Kady Mukulu, psychologue du centre Bon Départ, l’autisme frappe 3 sur 8 enfants à la naissance.

” L’autisme est un trouble anero-développemental qui se caractérise sur trois critères de base, la socialisation, la Communication et le comportement ; un enfant sur 160 enfants né avec des troubles autistiques, ces troubles frappent souvent les garçons que les filles, 3 sur 8 personnes présentent des troubles autistiques à la naissance” a-t-il indiqué.

Et que faire pour que ces enfants présentant des signes autistiques puissent d’adapter dans la société, le psychologue du centre, précise.

“Nous entant qu’école organisant l’enseignement inclusif, assumons la prise en charge de ces enfants pour leur permettre à se socialiser, à communiquer avec autrui et nous gérons les troubles de comportement perturbant l’adaptation de ces enfants, nous avons de classes spéciales, pour apprendre un métier surtout les enfants âgés de 14 à 18 ans”, a précisé Kady Mukulu avant de lancer un appel au gouvernement de la république surtout aux ministères sectoriels de prendre à bras le corps la prise en charge de ces enfants vivant avec handicap mental et la réhabilitation de l’avenue menant vers ce centre qui se trouve dans un état de délabrement très avancé.

” Bon Départ, est une école pilote de la république mais nous éprouvons de difficultés pour y accéder à chaque pluie qui s’abat dans la capitale, la route Dilandos à son croisement avec le boulevard Lumumba n’est plus en bon état, les parents souffrent pour laisser ces enfants”, a-t-il signifié.

Parent et présidente de l’association Debout pour Autisme et Trisomie 21, Rose Temo, plaide pour la scolarisation des enfants vivant avec handicap mental.

” Non à la discrimination, oui à l’éducation de ces enfants normaux, aujourd’hui, levons nous pour parler de ces enfants au milieu de la population car nombreux considèrent cet handicap comme une sorcellerie; ces enfants n’ont pas droit à la vie comme les autres les enfants normaux, un enfant autiste si on le prend en charge dès le bas âge, il sera récupéré, suis parent d’un enfant autiste, il a 12 ans, aujourd’hui suis fière parce que je l’ai récupéré par rapport au retard qu’il avait”, s’est félicité Rose Temo qui invite les autres parents à parler de leurs enfants sans tabous.

Le ministère de personne vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, celui de la santé et de l’EPST sont donc invités à s’intéresser de la situation.

JP.