Ce qui se passe dans la ville de Kinshasa depuis la nuit du 05 Avril est un scandale de leadership. Dire que cette province a un gouverneur et un exécutif provincial peut vous coûter la vie devant une population délaissée et sans moindre protection.
Bracages, recrudescence du phénomène kuluna, attentats en plein jour, couvents des religieux et religieuses ciblés, circulation routière désordonnée, c’est un visage sombre qui décrit la capitale congolaise, donnant ainsi raison à ceux qui avaient annoncé dès les fameuses primaires des candidats à l’élection du gouverneur de cette ville-province : « de Bumba, rien de bon ne sortira ».

À ce visage sombre s’est ajouté l’abandon total de la population après les pluies du vendredi et samedi. Un drame humanitaire inédit , « bumba » dans son silence légendaire. Un silence total qui ne cache que « le manque criant de leadership » dissimulé sous le simulacre credo « Kinshasa ezo bonga ».
24 h après ce drame humanitaire à la suite des pluies diluviennes, l’hôtel de ville est toujours incapable de produire le bilan officiel de cette catastrophe pendant qu’il est quasiment impossible de quitter ou de se rendre à Tshangu suite au débordement de la rivière N’djili. On imagine pas ce que font les kinois qui doivent se rendre à l’aéroport.

« …une inondation jamais vue. Toutes les maisons sont sous l’eau. Les maisons en étage, un niveau ont vu l’eau monté les escaliers jusqu’à atteindre les gens qui se sont réfugiés en haut. La population a fait appel aux pirogues pour l’évacuer, malheureusement, ces pirogues sont incapables de d’entrer dans le quartier suite aux vagues d’eau. Seule solution actuelle, c’est l’intervention du gouvernement soit provincial ou National pour évacuer la population à l’aide des canaux rapide. Sinon, on va compter des morts d’hommes. Maintenant, l’eau ne fait que monter. Que le gouvernement agisse vite afin d’éviter de perte en vies humaines » implore un habitant du quartier ma vallée à Masina.

S’il faut un appui gouvernemental, il est quasi impossible que ça soit celui de Bumba.
Devant cette crise de leadership, il s’avère impérieux qu’une synergie présidence de la République et gouvernement Suminwa se mette dans la danse.