Il était 14 heures à Kinshasa lorsque deux véhicules de marques Toyota IST et Mercedes 207, communément appelé, esprit de mort, immatriculé 1285BL/01, sont entrés en collision entre la 3 ème et la 4 ème rue Limete.
L’excès de vitesse et manque de maîtrise serait à la base de cet accident selon les témoins et quelques rescapés trouvés sur place

” Le chauffeur du véhicule 207, roulait à vive allure lorsqu’il s’est trouvé devant cette voiture IST dont le chauffeur avait perdu le contrôle après crevaison du pneu, voulant l’éviter, ils se sont heurtés, l’ist est monté sur le séparateur et le 207 a fini sa course dans l’enclos du parc aquatique” a indiqué un témoin.

Sous un état de stress, une rescapée avec sa fillette d’à peine 7 mois raconte la scène.

” Je n’arrive pas à expliquer ce qui s’est réellement passé, mais je sais que notre chauffeur roulait à vive allure vu que le boulevard était dégagé après 7 ème rue,la voiture qui était devant nous a connue une crevaison de pneu notre chauffeur depuis nous lui reprochions de sa conduite, quand j’ai senti que nous courions un danger, j’ai serré ma fille contre moi, heureusement que nous étions du même côté que le chauffeur, malgré que nous nous sommes retrouvés sous les bancs, les gens nous ont piétiné dessus”, a témoigné cette rescapée.

” On ne comprend rien, ce Ngobila a construit ces histoires pour sacrifier nos enfants ? ils n’ont pas fait l’étude de faisabilité pour lancer ce projet, l’endroit n’est pas idéal, et si ce véhicule s’était engouffré dans la piscine pendant que les enfants sont entrain de se baigner, vous vous rendez compte que nos autorités sont incompétentes”, s’est exprimé un passant sous les effets de colère.
Les accidentés dont 3 blessés graves et 2 fracturés ont été cheminés au centre médical de la DGI sur la 2 ème rue.

Le chauffeur a été conduit au poste de la PCR à la 1 ère rue Limete.
Plusieurs personnes ont dénoncé la construction de ce parc aquatique en plein boulevard Lumumba, explosé aux accidents de circulation routière.
L’hôtel de ville de Kinshasa est interpellé à revoir certaines constructions qui exposent les kinois à la mort gratuite.

JP.