Alors qu’ils organisaient un sit-in devant la primature ce jeudi 20 janvier 2022, pour réclamer la démission du premier ministre Sama Lukonde, le président national du parti politique Nkita, Jerry Lubala, quelques journalistes et militants au nombre de quels les personnes vivant avec handicap, ont été arrêtés et conduits au Camp lufungula et dans d’autres maisons d’arrêt à des destinations inconnues.

Le secrétaire général de ce parti de masse, Blaise Kindala déplore l’usage de la violence de la police envoyée par le premier ministre.

” Ce qui se passe à la primature, c’est plus que grave ; c’est une violation grave de droit de l’homme, nous avons écrit en bonne et due forme, nous avons déposé les copies partout pour annoncer que nous allions avoir un sit-in ce jour à la primature, il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, pas de bonnes routes, pas d’hôpitaux et le parti politique Nkita, un parti de masse s’est dit trop, c’est trop qu’il était temps que le premier ministre démissionne”, a déclaré le secrétaire général de cette formation politique qui décrit l’extrême violence avec laquelle la police a usé pour disperser les manifestants.

” Le premier ministre a envoyé les policiers lourdement armés, ils ont tabassé, arrêté et brutalisé certains militants, ils ont arrêté plusieurs membres du parti, même les personnes vivant avec handicap qui réclamaient leurs droits”, s’est indigné Blaise Kindala qui s’interroge sur la nature de l’état de droit auquel tous aspire.

” Je me demande on se trouve dans quel état ? “, s’interroge-t-il.

Aux dernières nouvelles, le président de ce parti politique a été libéré mais les autres militants sont toujours aux arrêts.

JP.