La population de la ville province de Kinshasa est butée à plusieurs difficultés causées par la rentrée scolaire qui a débuté ce lundi 2 septembre 2023 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Rareté des taxis et les embouteillages sont là les faits observés au deuxième jour de cette rentrée des classes sur les différents axes principaux de la ville province de Kinshasa. Une hausse de prix du transport est observée, que ce soit à moto, en taxi ou taxi-bus. La hausse est de 50, voire 100I% selon les trajets. Quatre mille francs congolais, c’est le montant qu’il faut payer avant de monter dans le bus pour le trajet allant de Kingasani (Kimbanseke) à Sonas ville (Gombe). Ce prix est fixé par le conducteur lui-même de façon unilatérale. Les usagers s’en plaignent.
La population se plaint et demande aux autorités compétentes de trouver une solution pour le bien du peuple Congolais.
« J’ai payé quatre mille francs congolais de Kingasani à Sonas. Il y’a eu d’abord un fort embouteillage au niveau de quartier 1, arrivé à dix-septième rue poids lourd, un bouchon terrible. J’ai quitté la maison à 6h je suis arrivé à la destination à 8h 40′. » a déclaré Davina Kinzanza, étudiante à l’UNISIC.
Cette situation met en difficulté la vie quotidienne des paisibles citoyens vivant dans la capitale congolaise.
« Nous demandons aux autorités compétentes de chercher un moyen pour nous sortir de cette situation. Qu’ils arrangent d’abord les routes parce que c’est ce qui cause les embouteillages. D’où la hausse du prix de transport. » a-t-elle ajoutée.
La difficulté du transport en commun à Kinshas devient de plus en plus inquiétante et sollicite l’implication des autorités compétentes pour une solution durable.
Plusieurs observateurs sont d’avis que la relance du chemin de fer pourrait palier à cette situation dans la ville province de Kinshasa.
Bienvenu Ngalala (Stagiaire UN)