La recrudescence des embouteillages dans la ville-province de Kinshasa a une nouvelle fois retenu l’attention lors de la 61ᵉ réunion du Conseil des ministres, tenue vendredi 3 octobre. Au cours de cette réunion, le VPM, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté le plan opérationnel de la situation des embouteillages dans la ville de Kinshasa. Jean-Pierre Bemba a souligné la complexité de cette question du fait de la croissance démographique, de l’inadéquation dans les réseaux routiers et le système actuel de transport incluant moto, tricycle, véhicule ainsi que la forte concentration des activités dans la commune de la Gombe.
Pour y faire face, des mesures à court, moyen et long terme ont été prises notamment : Assurer la fluidité de la circulation dans la ville à travers le déploiement d’un dispositif mixte PCR -14e région militaire – CNPR , la mise en place d’une brigade routière formée et équipée pour pallier l’insuffisance actuelle des effectifs au sein de la police de circulation routière, l’amélioration des infrastructures routières et dégagement de la chaussée, cette mesure concerne le dégagement des marchés pirates et tout encombrement allant des routes principales et des carrefours, la création des Ronds Point dans les principaux carrefours, la réparation des nids de poule sur kra axés les plus fréquentés, la création des aires de repos sécurisés pour les chauffeurs le long de la nationale, réorganisation de la circulation routière par la création des espaces pour installer le point de chargement taxi moto, à travers la ville de Kinshasa, homologation des véhicules en circulation, fixer l’âge limite des véhicules à importation à 15 ans avec une inspection obligatoire avant l’embarquement, finalisation du tronçon ferroviaire Gare Centrale- Aéroport de Ndjili en vue de la relance du train urbain.
Depuis plusieurs années, Kinshasa est confrontée à des embouteillages monstres qui paralysent la circulation. Si certains pointent du doigt l’indiscipline des policiers et des conducteurs, d’autres accusent l’État de ne pas entretenir les infrastructures routières. Il est aujourd’hui difficile de rouler à Kinshasa sans être pris dans l’étau d’un embouteillage dans les principales artères. Les différents chantiers disséminés à travers la ville, sous prétexte de rétablir le réseau routier endommagé, ont exacerbé la situation à cause de la fermeture de certains axes stratégiques. De Kintambo magasin au rond-point Ngaba en passant par UPN, Pompages, Huileries, etc., il n’y a pas un seul tronçon où la fluidité du trafic est garantie.
CK



