Au-delà des constructions anarchiques, Kinshasa fait face à la pollution des espaces verts et trottoirs qui ornaient jadis le boulevard Lumumba. Il est difficile de voir un espace vert sans être occupé par des tiers à travers les artères de la ville.

De l’aéroport international de N’djili, jusqu’en ville, il se dégage un constat très amère.

Garages, sites pour nettoyage de véhicules, restaurants à ciel ouvert, carrières pour fabrication de briques et envahissent les espaces qui sont restés après la construction de parcs pour enfants par l’hôtel de ville, Ce en complicité avec la police.

A limete 1 ère rue, des carrières pour fabrication des briques sont très visibles et saturent cet espace sans compter les véhicules dont certains sont abandonnés par leurs propriétaires.

Au-delà de l’insécurité que cela pourrait occasionner, c’est de l’insalubrité qui ne dit son nom.

Derrière ces briques superposées les unes sur les autres, toute une vie y est vécue : cuisine, restaurant, toilette, chambre.

Pendant ce temps, la police procède à l’évacuation des étals de paisibles vendeurs ambulants sur les trottoirs.

On peut voir stoker de milliers de briques sous la passerelle, une image qui ternie la ville qui va très bientôt accueillir un autre hôte de marque, après le président Turc, le couple royal belge.

Où est donc passé kin Bopeto?
L’assainissement ne consiste pas seulement au balayage et ornement floral du boulevard, il faut également évacuer tout ce monde qui envahit les espaces verts, bien que ces gens trouvent quoi à prendre en charge leur famille.

JP.