Ce jeudi 17 avril, une opération de perquisition a été annoncée au Parc de la Vallée de la Nsele, plus connu sous le nom de Kingakati, propriété de l’ancien président de la République, Joseph Kabila. La Demiap a notifié le gérant de cette propriété emblématique, signalant une action imminente.
Cette annonce intervient au lendemain d’une deuxième journée de perquisition dans une autre concession appartenant à la famille Kabila, située sur la 18e Rue, dans le quartier industriel de Limete, à Kinshasa.
La famille Kabila, par la voix de son porte-parole, dénonce une manœuvre politique visant à l’intimider et appelle au respect scrupuleux de l’État de droit.
Le conseiller en communication Adam Shemishi a également exprimé son mécontentement, dénonçant le fait que cette opération violente ait non seulement été effectuée sans mandat légal, mais ait aussi « troublé la quiétude des occupants » de la propriété. Selon lui, l’intervention a créé un climat de peur et d’insécurité parmi les résidents, qui n’avaient rien à voir avec les affaires politiques de la famille Kabila.
La perquisition de cette propriété du sénateur à vie, intervient dans un contexte de vive tension entre le pouvoir en place et le Front commun pour le Congo (FCC). En mars dernier, Emmanuel Ramazani Shadari et Aubin Minaku étaient auditionnés par la justice militaire sur leur éventuel contact avec les rebelles du M23.
Accusé d’être le parrain de l’AFC de Corneille Nangaa, Joseph Kabila avait, dans une interview accordée à la presse sud-africaine, demandé à Félix Tshisekedi et à sa famille politique de fournir des preuves “de ses allégations”.