La ville capitale Kinshasa inondée; la pluie qui s’est abattue tôt dans la matinée de mardi 1 er mars 2022, a fait montre d’énormes difficultés de canalisations et conduites d’eaux ; des quartiers tout entiers se trouvent sous les eaux.

Les grandes artères et avenues sont impraticables. De l’Est à l’Ouest, c’est le centre de Kinshasa qui a été le plus touché avec toutes ces communes construites anarchiquement dans les marécages.

Les communes de Ngaba, Lemba, Kalamu, Kasavubu et Limete sont les plus inondées à ce jour.

C’est la commune de Limete qui est la victime au regard de sa position géographique et topographique avec les versants des rivières Kalamu et Mombele qui la traversent avant de se jeter dans le fleuve Congo.

Les quartiers Ndanu, Socopao, Mososo Mombele et Pakadjuma se trouvent dans un état crasseux au regard de la promiscuité qui a élit domicile.

Les avenues Dilandos, Marée, Forgeron et même l’avenue de l’Office de Voiries et Drainage se trouvent sous les eaux, impraticables et se sont transformées en de petites rivières où l’eau arrive jusqu’au niveau de la poitrine.

1500 FC, c’est le montant exigé pour rejoindre l’autre bout de ces avenues car même de gros véhicules sont embourbés.

Ces groupes de jeunes ont monté des pirogues de fortunes avec de pousse-pousse .

“ Nous sommes montés abord de ce pousse-pousse, j’ai payé 1500 fc, on a pas de choix, il faut aller au boulot ; voyez comme l’avenue s’est transformée en une rivière dépassant même le niveau d’eau habituel, les jeunes qui nous ont aidé, l’eau les a atteint jusqu’au cou , c’est du jamais vu”, s’est exprimé un passager bien assis sur cette pirogue.

La République Démocratique du Congo avec son programme ambitieux de 145 territoires doit prendre en compte cet aspect de chose qui sonne l’heure du changement climatique avec des pluies abondantes et la pollution de l’environnement surtout avec la production incontrôlée de plastique à Kinshasa.

Où est passé kin Bopeto tant venté par l’autorité urbaine de Kinshasa, un véritable fiasco dont les conséquences seront néfastes pour la population riveraine.
Le gouvernement avec trois ministres dont celui de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et habitat et celui des Affaires Foncières, ayant presque ou pas la même vocation, doit amorcer une politique de déboucher les restes de caniveaux qui existent.

JP.