Conçu pour un délai de quelques mois, voici que le projet “Kinshasa zéro trou”, est loin de se concrétiser et toucher à sa fin.

Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo est loin de renaître de ses cendres; après échec de kin-Bopeto, un programme de l’hôtel de Ville consistant à assainir et revêtir cette ville de sa plus belle robe, plusieurs mois après le lancement à grande pompe de ce programme, visiblement rien n’est encore fait ; ça et là, de trou, nids de poules, des engins abandonnés, de routes non achevées, alors que le délai de l’exécution de ce projet touche à sa fin.

Si certains tronçons routiers ont été remblayé quelques jours après le lancement de ce projet, à ce jour, plusieurs grandes artères de Kinshasa sont impraticables, de trou béant et nids de poules grandissent du jour le jour.

Les avenues Bokasa, Kasaï, kasavubu, Huileries pour ne citer que celles là laissent à désirer et ce surtout pour les véhicules allant vers le centre ville et le grand marché.

Des trous béants à une profondeur empêchent certains véhicules de rouler librement.

De l’arrêt Somba Zigida jusqu’au croisement des avenues Bokasa et Kabambare on compte plus de 3 gros trous sur ce tronçon routier, au niveau de l’Université William Booth, sur Kasaï, c’est un autre calvaire au quel les conducteurs sont soumis.

La société “Transport au Conngo “,
a décidé de contourner ces avenues pour éviter d’autres pannes, car plusieurs de ses bus se sont embourbés dans ces trous.

L’itinéraire va du Boulevard Lumumba en passant sur huileries jusqu’à Maman Yemo pour rallier la ville et grand marché.

A peine une année passée, certains tronçons sur les avenues Kasaï et Bokasa ont été réhabilités dans le cadre de projets de 100 jours.
Mais le manque de suivi, coordination serait à la base ce qui se passe.

Est-ce de la négligence ou le gouvernement a vendu du vent à sa population, la question mérite d’être posée.

JP.